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Le diagramme est un outil de structuration des idées mais aussi un outil de communication.

Pour établir un diagramme de ce type, on procède de la manière suivante :

a)     Définir l’effet

Il doit être visible par tous, donc écrit. Il doit être mesurable, exprimé en termes simples, que tout le monde comprenne exactement de quoi il s’agit.

NE PAS CONFONDRE PROBLEME ET EFFET.

b)    Identifier les causes

C’est une séance de remue-méninges pour glaner, piller, rassembler toutes les causes qui viennent à l’esprit des participants. On se doit de respecter strictement les idées émises sans commentaire ; sans rechercher de relation de cause à effet. Il est important que chaque membre ait devant lui une feuille où il inscrit ses causes, il en aura besoin.

c)     Les mots-clés

Sur le résultat du brainstorming, l’émetteur de chaque idée fait souligner le ou les mots-clés de chacune de ses idées. On ne discute pas encore. Chercher toujours à ne souligner que quelques mots par idée. Ceci se fait avec un feutre d’une autre couleur, dans l’ordre où ont été émises les idées. S’il vient une autre idée, la noter tout de suite à la fin du remue-méninge. Ce dernier n’est jamais regroupé.

d)    Définir les familles de causes

L’emploi des 5 M est recommandé. C’est un moyen mnémotechnique, mais aussi une réalité.

-          Machines : c’est tout ce qui nécessite un investissement et donc sujet à amortissement. Ont dit matériel. Les locaux, la finance, les gros outillages font partie de cette catégorie.

-          Main d’œuvre : c’est le personnel, les membres, la hiérarchie…

-          Méthodes : c’est la façon de faire : les procédures, les spécifications, les modes d’emploi, les instructions, tout ce qui est écrit ou non, formalisé ou non, personnel ou pas.

-          Matières : c’est tout ce qui consommable, c’est-à-dire non investi, donc non amorti : le papier, les imprimés, le petit outillage (crayons…), l’électricité, par exemple, fait partie des matières, c’est donc du consommable. L’installation électrique fait partie des machines : c’est un investissement.

-          Milieu : c’est l’environnement physique et humain. L’ergonomie, el parking, les clients, les fournisseurs, les contacts.

Il est possible d’en trouver d’autres, mais il faut toujours bien se mettre d’accord sur leur définition. Il est important de ne pas dépasser six familles de causes.

e)     Remplir le diagramme

On reprend le remue-méninge, tout le groupe ayant de façon lisible et visible, la définition des grandes familles.

Le remue méninge est pris au début, à la première idée.

Celui qui a émis l’idée dit sur quelle flèche il désire le loger. On ne reprend que le(s) mot(s)-clé(s). L’animateur positionne l’idée à l’endroit indiqué. Il peut y avoir discussion à ce moment là : le groupe n’ayant pas forcément « vu » cette idée à cet endroit. Il faut alors préciser en quoi c’est la matière, la main d’œuvre, la méthode, le milieu ou les machines qui est la bonne famille.

L’animateur et le groupe en épuisant le remue-méninge doivent arriver à obtenir la structure la plus arborescente possible en rattachant les causes les unes aux autres. Il faut une négociation permanente pour en arriver là. L’animateur demandant dans quelle famille, cause, voire sous-cause se range l’idée. Il ne s’agit pas de les classer dans un ordre « cartésien ».

f)      Choisir

Il s’agit là du choix du « par où allons-nous commencer ». Il est possible que le choix soit spontané et qu’il y ait consensus. Comme cela est rare (chacun « poussant » sa cause en avant), il va falloir se mettre d’accord sur la/les causes à vérifier ? Un des moyens rapide est le vote.

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