TERMES LIES A L'INTELLIGENCE ECONOMIQUE

Termes et définitions liés à l'Intelligence Economique, l'Intelligence Territoriale et au Lobbying.

Artefact : Outil construit. Un artéfact ou artefact est un effet artificiel. Le terme artéfact désigne à l'origine un phénomène créé de toute pièce par les conditions expérimentales, un effet indésirable, un parasite.

Activité: PROJET. Action d'une certaine ampleur pouvant contenir une ou plusieurs tâches.

Alarme : indicateur d'alerte, indice dont la valeur a atteint un seuil ou un plafond signalant une situation de crise dont il faut sortir au plus vite.

Audit : Mission d' examen et de vérification de la conformité (aux règles de droit, de gestion) : d'une opération; d'une activité particulière; de la situation générale d'une entreprise.

Avertisseur : indicateur d'alerte, indice relatif à l'évolution d'une grandeur économique utilisée pour l'orientation de la politique économique.

BCG (modèle) :  Une matrice BCG (Boston Consulting Group, fin des années 1960) évalue chaque activité de l’entreprise. Cette matrice est une matrice d’allocation de ressources au sein d’un portefeuille d’activités utilisée en stratégie d’entreprise. Elle concerne les entreprises diversifiées qui sont présentes sur plusieurs domaines d’activité stratégique (DAS en français, SBU (Stratégic Business Unit) en anglais).  Il s’agit donc d’un outil stratégique. Cet outil est utilisé par extension en marketing pour évaluer le portefeuille de produits de l’entreprise, mais ce n’est pas sa fonction initiale.

Bien collectif : ECON. Bien indivisible non marchand qui échappe au principe de rivalité et donc d'exclusion par les prix.

Blanche (Info) : Information publiée, donc publique.

Clignotant : indicateur d'alerte, indice dont l'apparition signale un danger dans un plan ou programme économique.

Comitologie : Science ou (art ?) de l'organisation des réunions (ou comités). Dans le cadre de certaines super-structures organisationnelles, c'est devenu la tâche des comitologues, les plus experts d'entre eux étant les comitologistes.

La comitologie a pour objectif la définition précise de ces contenus et l'explication des procédures, de prise d'avis ou de décision : lorsque le processus décisionnel dans l'dministration s'effectue après consultation de commissions et comités, on parle de comitologie. 

Comptage :  nombre suivi d'une unité.

Courbe d'expérience :  La théorie de l’apprentissage, appliquée à la firme signifie qu’avec la répétition de tâches identiques, le personnel d’une entreprise devient de plus en plus expérimenté et permet à celle-ci de développer des gains de productivité. Les observations faites dans l’aéronautique américaine dans les années 30 par l’officier Wright ont montré qu’avec le temps et notamment en fonction de la production cumulée d’avions, le nombre d’heures de travail nécessaires pour chaque nouvelle unité produite décroissait régulièrement : à chaque doublement de la production cumulée correspondait une économie de temps de 20%. Dans les « courbes d’expérience », la baisse des coûts unitaires de production n’est pas expliquée par le seul apprentissage direct, elle dépend aussi des économies d’échelles et de l’introduction de l’innovation.

Décentralisation : " Consiste à remettre des pouvoirs de décision à des organes autres que de simples agents du pouvoir central, non soumis au devoir d'obéissance hiérarchique et qui sont souvent élus par les citoyens intéressés" (Vedel, 1976).

Déconcentration : "Système juridique consistant à confier des pouvoirs de décision à des autorités qui sont en fonction dans les différentes circonscription administratives" (lexique des termes juridiques, Dalloz).

Déontologie : - Droit non formalisé (le droit est inutile). Conscience professionnelle qui fait qu'on fait ou pas...

- " La déontologie se définit comme la science des devoirs. A la charnière du droit et de la morale, elle s'attache à déterminer, pour une profession ou une activité donnée, des solutions pratiques à des problèmes concrets. La déontologie régit le comportement professionnel mais tend également à créer un état d'esprit." François Jakobiak, "L'intelligence économique Techniques & outils ", 2è édition, 2009.

Diagnostic territorial : Consiste fréquemment à mettre en évidence les faiblesses, handicaps, retards du territoire par rapport à d'autres territoires (qualification, coût de transport, services aux entreprises, équipements collectifs ou privés...).

Diagramme de Gantt : Créé en 1885 par Henry L. Gantt, ce mode de représentation et ses variantes sont utilisés dans tous les logiciels de planification de projet. C'est une représentation à l'échelle du temps.

Donnée : résultat d'une observation mettant en oeuvre un objet ou phénomène observable, un moyen d' observation et un observateur. Elle peut se traduire par une mesure technique ou une description précise. elle peut avoir plusieurs significations. D. Bruté de Rémur, "Ce que intelligence économique veut dire", 2006.

Econométrie : Application de méthodes mathématiques et statisques à l'étude et à la représentation de phénomènes économiques (Robert).

Externe (effet) : ECON. Externalité se définit comme étant la conséquence involontaire, voire volontaire (bien public) positive ou négative de l’activité d’un agent économique sur un ou plusieurs agents ou sur l’environnement qui échappe au système d’évaluation du marché et à sa sanction (absence de prix). Je reçois mais je ne peux rien y faire. Il n’y a pas de relation de marché. On subdivise les externalités (effets externes ou effets de voisinage) en externalité positive lorsqu’elle améliore le bien-être ou en externalité négative lorsqu’elle dégrade le bien être d’un agent. Positive : on parle d’économie externe (ex : effet création d’autoroute, zone protégée, activités de recherche. On utilise aussi le terme d’aménité). Des aménités positives sont des effets externes.

Négative, on parle de « déséconomie ».  Ce sont des nuisances qui engendrent des coûts sociaux (c.à.d. pour la société), pollutions, dégradation de sites naturels…

Flexisécurité : Contraction de flexibilité et sécurité est fréquemment employée pour désigner un système social conjuguant une grande facilité de licenciement pour les entreprises (flexibilité) à des indemnités longues et importantes pour les salariés licenciés (sécurité). (flexicurité, flexécurité, flex sécurité, flex-sécurité, flexisécurité, flexi-sécurité).

Fordisme : Mode de développement de toute entreprise (ou d'organisation du travail) qui apparaît en 1908 (avec la création de la Ford T), inventé par Henry Ford (1863-1947), fondateur de l'entreprise du même nom, et reprenant les principes d'une autre organisation du travail, le taylorisme ou organisation scientifique du travail (OST) en y ajoutant d'autres concepts comme notamment le travail des ouvriers sur convoyeur.

Grise (info) : Information non publique, présente dans le réseau, l'ensemble de relations entretenues. elle n'est pas publiée ou n'est pas publiable...

Groupware : Ensemble de méthodes et de techniques de travail en équipe. Facilite le travail d'équipes pluridisciplinaires grâce aux applications telles que la bibliothèque électronique, la messagerie, la conférence électronique, les applications de suivi (agendas et plannings partagés, suivi de projets, suivi de dossiers clients...).

Indicateur : - Robert, variable ayant pour objet de mesurer ou apprécier un état, une évolution économique.

- Afnor, "information choisie, associée à un critère et destinée à en observer les évolutions à intervalle défini".

Indicateur conjoncturel : permet de chiffrer et bien saisir l'évolution dans le temps d'un certain nombre de données qui sont des indices ou des taux.

Indice : traduction de la valeur d'une grandeur sans dimension pouvant fluctuer dans le temps.

Influence/contre-influence : - Décryptage et gestion des manoeuvres et procédés informationnels capables d'affecter ponctuellement ou durablement l'image, le comportement et la stratégie d'une organisation (Sous la direction de Alain Juillet, HRIE, Référentiel de formation en intelligence économique, Secrétariat général de la défense nationale, 2006).

- Propagation d'information ou de normes de comprtements et d'interprétation qui favorise la stratégie d' IE (Eric Delbecque, Gérard Pardini). 

- " Possibilité de peser sur l'environnement en devançant les évènements, en en modifiant le cours ou la portée..." (Modèle AFDIE).

Infogérance : Externalisation de tout ou partie des fonctions assurées par le Système d' Information (SI).

Information : Contenu qui résulte de la lecture de la donnée mais qui ne se confond pas avec elle. elle replace la donnée dans un contexte, dans une relation avec le moyen d'observation,l'observateur et dans une perspective qui est la sienne à ce moment-là. D. Bruté de Rémur, "Ce que intelligence économique veut dire", 2006.

Intelligence collective : - Mise en commun de l'information.

- L'intelligence collective est la coordination des intelligences de l'entreprise. On distingue différents niveaux d' intelligence : intelligence individuelle, professionnelle, d'entreprise ou d' administration, nationale, etc. L' intelligence économique d' une entreprise recensera, coordonnera et optimisera à son profit les différentes intelligences individuelles et collectives. Il peut donc y avoir une intelligence collective sans application économique, mais il ne peut y avoir une intelligence économique sans intelligence collective. B. Besson - J.-C. Possin, " L' Audit d' Intelligence Economique", 2002.

Intelligence économique : - Elle consiste en la maîtrise de l'information stratégique pour tout acteur économique. elle a pour finalité la compétitivité du tissu industriel, la sécurrité de l'économie et des entreprises et le renforcement de l'influence de notre pays (Sous la direction de Alain Juillet, HRIE, Référentiel de formation en intelligence économique, Secrétariat général de la défense nationale, 2006).

- " Activité de production de connaissances servant les buts économiques et stratégiques d'une organisation, recueillie et produite dans un contexte légal et à partir de sources ouvertes " (Harold Wilensky, 1967).

- " Ensemble des actions coordonées de recherche, de traitement et de distribution en vue de son exploitation, de l'information utile aux acteurs économiques. Ces diverses actions sont menées légalement avec toutes les garanties de protection nécessaires à la préservation du patrimoine de l'entreprise, dans les meilleurs conditions de délais et de coût " (Rapport Martre, La Documentation Française, Paris, 1994).

- " Recherche et interprétation de l'information accessible à tous, afin de décrypter les intentions des acteurs et de connaître leurs capacités. Elle comprend toutes les opérations de surveillance dans l'environnement concurentiel et se différencie du renseignement traditionnel par la nature de son champ d'application puisqu'elle concerne le domaine des informations ouvertes et exige donc le respect d'une déontologie crédible; l 'identité de ses acteurs dans la mesure où l' ensemble des personnels et de l'encadrement et non plus seulement les experts participent à la construction d'une culture collective de l'information; ses spécificités culturelles car chaque économie nationale produit un modèle original d'intelligence économique" (Christian Harbulot).

- " Politique publique de compétitivité, de sécurité économique, d'influence, notamment auprès des organisations internationales, et de formation. Elle procède d'une grille de lecture originale de la mondialisation qui prend en compte le quotidien de la vie des marchés, le contournement de ces règles, les jeux de puissance et d'influence." (Rapport au Premier ministre, Bernard Carayon, Paris, 2003).

- " L’intelligence économique, c’est la maîtrise de l’information, le but étant de connaître son environnement extérieur et par conséquent d’adapter par avance sa conduite. Elle permet d’identifier les opportunités et les déterminants du succès, d’anticiper les menaces, de prévenir les risques, de se sécuriser, d’agir et d’influencer son monde extérieur dans une optique de compétitivité internationale. L’intelligence économique se compose de trois volets. Le premier concerne le traitement de l’information. Cela consiste à recueillir les informations nécessaires, à les trier et à les valider. En d’autres termes, ce premier volet consiste à avoir l’information pertinente sur ses concurrents, sur les règles et les normes et d’une manière générale sur tout son environnement extérieur international. Le deuxième volet consiste à se sécuriser au niveau matériel mais surtout au niveau immatériel, c’est-à-dire à avoir la capacité d’anticiper les risques et les problèmes qui se rattachent notamment à la propriété intellectuelle, aux attaques sur son image ou sur son capital. Ce deuxième volet accorde une grande importance à la sécurisation des actifs immatériels. Le troisième volet consiste à savoir influencer et argumenter, convaincre, négocier, faire du lobbying professionnel mais également à savoir exercer l’influence normative en anticipant les règles et les normes internationales et en participant éventuellement à leur élaboration. L’intelligence économique permet de mieux connaître ses concurrents, les donneurs d’ordre, les règles et les normes qui peuvent influencer son activité et donc d’agir sur son environnement au lieu de le subir. Reste à noter que l’intelligence économique doit être déontologique et loin des pratiques d’espionnage, de vol et de trafic d’influence" (Claude Revel).

- " L' intelligence économique est la maîtrise concertée de l' information et la coproduction de connaissances nouvelles. B. Besson - J.-C. Possin, " L' Audit d' Intelligence Economique", 2002.  

Intelligence économique territoriale : - Conçue par le Préfet Rémy Pautrat. Valorisation, coordination et protection des atouts économiques et savoir-faire industriels et technologiques des territoires et de leur tissu de PME-PMI, afin de les transformer en avantages comparés décisifs dans la compétition commerciale européenne et mondiale.

- " La capacité d'anticipation, la maîtrise du renseignement de toute nature, et l'utilisation organisées des réseaux d' influence et d'actions par des élus et des cadres territoriaux au bénéfice du territoire dont ils ont la charge." Jean Maurice Bruneau.

ISO 14001 :   La série des ISO 14000 traite de différents aspects du management environnemental, abordant des thèmes généraux aussi bien que plus spécifiques, tels que l'analyse du cycle de vie, l'évaluation de la performance, l'étiquetage, la communication et l'audit.

Knowledge management : Management des connaissances. Mode de gestion et de capitalisation des connaissances existantes dans une structure afin de dégager un avantage concurrentiel durable (Sous la direction de Alain Juillet, HRIE, Référentiel de formation en intelligence économique, Secrétariat général de la défense nationale, 2006).

Lobbying : - Action d'influence qui vise la prise en compte des intérêts des agents économiques dans l'adoption de textes législatifs, réglementaires et normatifs (Sous la direction de Alain Juillet, HRIE, Référentiel de formation en intelligence économique, Secrétariat général de la défense nationale, 2006).

- Démarche effectuée par un groupe d'intérêt dénommé lobby dont la mission est de convaincre de la justesse de leur projet, les personnes ayant un pouvoir de décision.

- " Le lobbying est une activité qui consiste à procéder à des interventions destinées à influencer directement ou indirectement les processus d' élaboration, d'application ou d'interprétation de mesures législatives, normes, règlements et plus généralement, de toute intervenetion ou décision des pouvoirs publics." (F.J. Farnel)

Lobbyiste : Le lobbyiste est la personne qui est en charge de l'activité de lobbying au sein d'un cabinet de conseils, d'une entreprise ou d'une fédération ou association.

Main invisible : ECON. Processus défini par Adam Smith, selon lequel la combinaison des décisions et comportements économiques individuels contribue à la réalisation de l'intérêt général sans pour autant que chaque agent économique en ait nécessairement conscience. 

Méta-moteur : analyse les moteurs de recherche les plus performants par rapport au sujet recherché.

Mirroring : Double parfait d'un système d'information.

Mode projet : né dans les années 80, le mode projet est une façon de travailler en entreprise de façon transversale. Le cœur du fonctionnement n’est plus la dimension départementale et hiérarchisée, mais la notion d’équipe temporaire, transversale aux différents services de l’entreprise, et constituée spécifiquement pour mener un projet à son terme.

Multiplicateur keynésien : ECON. L’effet multiplicateur établit une relation entre variation de l’investissement public (dépenses publique, baisse d’impôts, exportations) et variation consécutive du revenu global (production). Tous les revenus sont des consommations en puissance. Ces consommations représentent elles-mêmes des revenus d’autres agents. Ainsi, tout investissement effectué à un moment, va injecter un revenu qui se multipliera « de lui-même ». Au bout du compte, Soit C la croissance économique, I l’investissement, k le multiplicateur et c la propension à consommer, on a : C=k.I ;  avec k=1/(1-c).

Noire (info) : Information inaccessible et fermée.

Normative (économie) : Ce qui devrait être. Elle fournit des prescriptions ou des recommandations fondées sur des jugements de valeur personnels. En économie normative, on s’interroge sur les valeurs que les individus associent à une décision économique, elle définit comment le monde devrait être.

Notation :  classement d'une entité dans une grille, une échelle allant du plus faible au plus élevé.

Pareto (optimum de) : ECON. Etat d'un système économique dans lequel il est impossible d'améliorer la situation de l'un des agents sans détériorer celle de l'un au moins d'entre eux.

PERT : Program Evaluation and Review Technique, gestion et planification de projets créée pour le projet de la fusée Polaris de l'US Army à partir de CPM (Critical Path Method), méthode créée quelques années plus tôt.

Pôle de compétence : Est au savoir-faire ce que le pôle de d'excellence est au savoir. Souvent concentré dans un "cluster" industriel, appuyé  sur des plates-formes technologiques associant des établissements d'enseignement, ces territoires sont souvent bien identifiés et attractifs grâce au savoir-faire agrégé.

Pôle de compétitivité : Addition d'un cluster industriel et d'une base scientifique ou la synergie d'un pôle d'excellence et d'un tissu d'industries. Il se caractérise par la dynamique d'une aglomération entière qui met à contribution tout un tissu qui suit et soutient l'industrie innovante.

Pôle d'excellence : Du domaine de la recherche scientifique. Il désigne une concentration de spécialistes de niveau mondial ayant acquis une visibilité "géographique"

Positive (économie) : Etudie ce qui est, rassemble les explications objectives ou scientifiques du fonctionnement de l’économie, on part de ce qui est.

Projet : Travail ponctuel avec des objectifs précis, avec une date de début et une date de fin bien définies et, le plus souvent, avec un budget.

Prospective : " Diffusion d'une culture d'anticipation, la capacité d'imaginer et de construire des futurs possibles..." (Modèle AFDIE). 

Ratio : rapport entre quantités de nature différente.

Reliance : Concept dans lequel l'information n'a d'intérêt que si elle est reliée à d'autres informations.

Réseaux : " Prise en compte de la sociologie des organisations, les technologies de l'information et l' économie de la connaissance en identifiant, dynamisant et créant les innombrables réseaux qui assurent le recueil et la transformation de l'information en avantages concurrentiels..." (Modèle AFDIE).

Scientopôle : Famille à laquelle on pourrait rattacher les génopôles par exemple, s'approche beaucoup du pôle d'excellence, avec une inclinaison plus nette vers l'essaimage et le transfert de technologie à l'industrie.

Signal : Evènement susceptible de représenter un évènement dans l'environnement.

Signal faible : - Tendance légère.

- Ansoff a publié un article en 1975 qui ouvre la porte de l'IE telle que nous pouvons l'entendre et la comprendre aujourd'hui. L'activité de veille doit permettre de déchffirer dans l'environnement ce qui fera la différence avec les concurrents parce qu'ils ne l'auront pas décelé ou l'auront fait trop tard :  ce sont les signaux faibles.

Sollicitoyen : Consommateur qui sollicite constamment, qui désire tourjours plus.

Stabilisation (politique de) : Mesures de politique économique prises par un gouvernement à court terme, en fonction de la position de l’économie dans les cycles économiques. Ces politiques conjoncturelles se veulent avant tout contracycliques. C’est une politique dans laquelle l’ Etat s’active à relancer l’économie lorsque la croissance économique est inférieure à la croissance potentielle, et à améliorer l’état de ses finances lorsque la croissance est forte.

Stakeholder : Partie prenante. " Une partie prenante dans une organisation est tout groupe ou individu qui affecte ou est affecté par l'accomplissement des objectifs de l'organisation." (Freeman, 1984)

Systémique : Méthode scientifique qui utilise l'approche globale. La systémique permet d'aborder des sujets complexes qui étaient réfractaires à l'approche parcellaire des sciences exactes issues du cartésianisme.

Tâche : PROJET. Action d'une ampleur limitée correspondant souvent à une division de l 'activité. On emploie aussi le terme "opération".

Task force :  une force opérationnelle, appelée task force en anglais, est une forme d’organisation temporaire créée pour exécuter une tâche ou activité donnée.

Taux : rapport, fraction, pourcentage d' un ensemble.

Taylorisme : Méthode de travail qui tire son nom de l'ingénieur américain Frédéric Winslow Taylor (1865-1915). Cette méthode apparue en 1880 repose sur une organisation à priori définie par des scientifiques : l'Organisation scientifique du travail cherchant à définir "The Best Way" (la meilleure façon de produire), permettant le rendement maximum. Cette organisation peut-être définie et rentable grâce à l'analyse des techniques de production (gestes, rythmes, cadences), à la définition des tâches (conception) à priori et au passage du salaire à la tâche au salaire à l'heure. Taylor rencontra une grande efficacité dans la sidérurgie et il formalisa sa méthode dans un livre intitulé The Principles of Scientific Management (1911).

Technopole : - Principal support de la politique de développement d'un territoire à partir de l'innovation. Le technopole a pour objet de faciliter la fertilisation croisée entre les acteurs. Création d'activités innovantes, animation et mise en réseau des compétences, promotion du territoire...

- Un technopôle réunit sur un site des activités qui ont en commun le recours à des technologies innovantes sur des thématiques communes. (DATAR)

Technosphère: Concept créé par Vladimir Vernadsky et qui désigne la partie physique de l'environnement affecté par les modifications d'origne anthropique, c'est-à-dire d'origne humaine.

Think Tank : Réservoir de pensée, de connaissances. Mutualisation des connaissances des uns et des autres pour arriver à une connaissance commune. Son équivalent francophone étant la méta information. Ce concept n'a de valeur que dans le cadre d'une création permanente. Chaque agent alimentant le réservoir continuellement.

Troisième niveau (info de) : Information que l'on possède sans l'avoir recherchée. 

Veille : "Observation des marchés et des concurrents, analyse des évolutions technologiques organisationnelles afin de repérer les tendances d'avenir et de construire une stratégie sur la base d'un avenir pressenti, déchiffré."  Nicole D' Almeida.