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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 15:06

logoDans mes articles Tête de réseau associatif publié le 21/10/2010 et Optimiser la gouvernance associative publié le 22/10/2010, je faisais allusion à des résultats espérés qui ne pouvaient être atteints, à mon avis, que par une action structurée dont la permanence et la cohérence seraient assurées par un "coordonnateur Union".

Toutefois, son rôle au sein du réseau commencerait bien avant cette phase d'achèvement du projet. A travers sa fonction de conseil et d'accompagnement, sa mission démarrerait en amont par la mise en oeuvre du déroulement des différentes phases amenant à la création de la structure tête de réseau associatif.  

 

Ainsi dans ce cadre, mettrait il en oeuvre une phase préalable permettant de constituer un Comité de Pilotage Inter-associatif et de valider les objectifs clés de la démarche.  

 

Une séquence 1 consistant en un audit complet des activités et attentes des associations engagées dans la démarche suivrait la constitution du Comité de Pilotage.

Cette séquence détaillerait :

. L' état de l’existant des associations

. Les attentes de chacun

. Les richesses, forces et faiblesses de chaque association

. Les éléments de divergence et de convergence des associations

Cette séquence s'achèverait par un rapport intermédiaire à partir duquel des axes de travail seraient validés.

Il serait aussi déterminé un nombre de thèmes à valider.

 

Une séquence 2 travaillerait les thèmes précédemment déterminés. Ces thèmes étant travaillés avec les acteurs des différentes associations et faisant l’objet d’un projet restitué au Comité de Pilotage feraient l'objet d'une synthétisation dans le cadre d’un Projet de Développement Inter-Associatif.

 

Ce Projet de Développement Inter-Associatif définirait une stratégie d’engagement du processus de mutualisation en tenant compte des histoires et cultures des associations.link

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 18:24

L' association loi 1901 est devenue compétente dans de nombreux domaines qui ont des répercussions directes sur la vie quotidienne des citoyens : culturelle à travers de nombreuses pratiques, formation, éducative et de loisir à travers la pratique sportive… Malgré l’accroissement des activités des associations, on constate qu’une grande majorité des adhérents se coupe des instances représentatives de l’association.

Force est de constater que le fonctionnement de l'association n’intéresse pas les adhérents : le taux de participation aux Assemblées Générales Ordinaires est faible.

 

La question se pose des adhérents et de leurs connaissances du milieu associatif. De la perception qu’ont les adhérents de l’association. Dans de nombreuses activités, les adhérents apparaissent de plus en plus comme des consommateurs et non plus comme des acteurs au sein d’un organe qui a des capacités délibérantes et exécutives.

 

Tous ces éléments accumulés peuvent amener à l’extrême  à une crise de légitimité. Face au désintérêt de la majorité des adhérents dans la vie de l’association, la question du mode de gouvernance de l’association lui-même se pose. 

 

Devant cet état de fait et à l’heure où un débat se développe sur la gouvernance dans le milieu associatif, le chantier doit être lancé dans ce sens.

L’association doit réfléchir aux priorités de ce chantier.

-          Promotion de nouvelles formes de gouvernance et but visé (renforcement de la démocratie dans l’association, accroissement de la légitimité et accessibilité des instances représentatives à tous)

-          Orientation du débat et choix des partenaires pouvant être extérieurs aux instances représentatives de l’association (membres) voire de l’association elle-même (représentants de l’Etat, collectivités territoriales…)

-          Questionnement et orientation sur la méthode d’ouverture provoquant le débat (modes de démocraties participatives).

o   Limitation de la participation se matérialisant sous la forme d’une information simple (simple diffusion d’informations)

o   Limitation de la participation se matérialisant sous la forme d’une consultation (avis demandé, mais qui n’engage pas la décision finale)

o   Limitation se matérialisant sous la forme d’une concertation (participation plus décisive)

 

Ce n'est qu'à travers ces changements amenant à plus de cohésion sociale que les bénévoles retrouveront leur place dans les associations.

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 10:28

Dans mon article Tête de réseau associatif publié le 21 octobre 2010, j'ai fait allusion à la définition de principes de gouvernance dans le cadre de la création d'un centre de ressources dont la mission est de favoriser à la fois l'autonomie et la responsabilité des personnes.

D'une manière générale, la gouvernance se définit comme "un processus de coordination d'acteurs, des groupes sociaux, d'institutions, pour atteindre des buts propres discutés et définis collectivement dans des environnements fragmentés et incertains."

Concètement, elle vise à une participation plus large des membres et une responsabilisation accrue de tous les membres.

Cinq piliers participent de cet esprit participatif :

Tout d'abord l'ouverture. A travers un fonctionnement plus transparent, une communication active au sujet de l' action entreprise et des décisions prises, on visera une amélioration de la confiance.

Puis vient la participation. En effet, la qualité, la pertinence des actions dépendent d'une large participation des membres à tous les stades, de la conception à la mise en oeuvre des actions. Une amélioration de la participation devrait accroître la confiance dans le résultat final. Toutefois une précision sur le type de particpation qui peut se matérialiser sous la forme d'un information simple (simple diffusion d'informations), d'une consultation (avis demandé, mais qui n'engage pas la décision finale) ou d'une concertation (participation plus décisive).

Le 3 ème pilier, la responsabilité. Il convient de clarifier le rôle de chacun dans le processus législatif et exécutif. Chacun doit expliquer son action et en assumer la responsabilité. Il faut plus de clarté et une prise de responsabilité accrue de la part de chacun de ceux qui participent à l'élaboration et à la mise en oeuvre des actions, à quelque niveau que ce soit.

De ces trois premiers piliers découle le quatrième, l'efficacité...

Pour en terminer avec le 5 ème pilier : la cohérence. Les actions menées doivent, bien sûr, être cohérentes et parfaitement compréhensibles. D'autant que l'éventail des tâches et actions est étendu...

 

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