Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Blog d'information et d'échanges sur le développement de projet en espace rural.
  • : blog d'échanges sur le développement de projet en espace rural, l'intelligence économique et la gouvernance territoriale permettant de faire avancer les débats sur ces sujets.
  • Contact

Recherche

Archives

30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 19:29

Sur la base de la question : « quelle politique d’ensemble pour répondre aux exigences d’une agriculture intensive à haute valeur ajoutée écologique ? », Confrontations Europe et Sofiprotéol sont convaincus que la PAC doit muter vers une politique de soutien au développement d’une agriculture durable articulant fabrication de valeur et protection des biens communs.

Les constats sur la base que l’agriculture et l’agro-industrie du XXI° siècle doivent se préparer à faire face aux nouveaux défis de l’alimentation équitable de bientôt neuf milliards d’individus, la fourniture de biens publics et une part croissante de matières premières non alimentaires destinées à se substituer aux matières premières d’origine fossile tentent de baliser le terrain sur des propositions telles que :

. La nécessité de travailler au dégagement d’un consensus en Europe autour d’un diagnostic commun afin d’aller vers une agriculture écolo-intensive et la reconstruction d’une politique d’intervention publique.

. La mise en œuvre d’une agriculture intensive en intelligence et écologique de par l’exploitation des atouts des agro-systèmes, le chimique devenant un complément compatible grâce à l’utilisation de molécules  synthétiques reproduisant le naturel. Dans ce cas, de gros enjeux en matière de formation des agriculteurs,

. L’élargissement de la PAC à une économie fondée sur la biomasse qui pourrait amener à couvrir un tiers à un quart des besoins énergétiques de l’Europe,

. La mise en œuvre, défendue par Sofiprotéol, de démarches de progrès autour du suivi et de la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires amenant à une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Sauf que la Commission, de son côté, ne travaille pas dans l’objectif d’alimenter le monde. Elle renforce son argumentation en mettant en avant que vouloir nourrir 9 milliards d’individus, c’est défendre une agriculture écologiquement négative !

Ce décalage est d’autant plus renforcé par son approche davantage orientée marché qu’intervention publique. Son crédo repose sur le renforcement du rôle des interprofessions et des organisations de producteurs afin d’investir ensemble pour travailler. La promotion de nouveaux modes de consommation ; suite au dernier rapport de la FAO sur le gaspillage à l’intérieur des filières, de la distribution et des ménages dans nos pays industrialisés, semble également être une piste d’intervention souhaitable.

Partager cet article
Repost0

commentaires